Un enfant trisomique rend le monde plus heureux

Le prélat s’est appuyé lors de son intervention sur le résultat de recherches scientifiques publiées par The American Journal of Medical Genetics, tendant à montrer que « les enfants trisomiques et leurs familles constituent tout simplement les groupes de personnes les plus heureuses, et le monde est plus heureux grâce à eux ».

Nonobstant les conclusions des scientifiques, « certains membres de la communauté internationale encouragent ce que certains appellent un génocide », déplore Mgr Auza qui s’interroge : « est-ce compatible avec le souci de l’ONU de ne laisser personne de côté et de protéger les droits des personnes handicapées ? »

Le Saint-Père a posté lui-même un message sur son compte Twitter le mercredi 21 mars 2018, rappelant que « personne ne peut être écarté, parce que tous, nous sommes vulnérables. Chacun de nous est un trésor que Dieu fait grandir à sa manière ».

En conclusion de son intervention, Mgr Auza a appelé au développement de ce qu’il nomme une « société inclusive », c’est-à-dire une « communauté mondiale où l’amour règne, où le vrai chemin de la vie évolue et où nous trouvons une joie durable ».

On se demande si une telle communauté est vraiment envisageable ici-bas ! L'amour ne se décrète pas. Ce qui est certain et qu’il convient de rappeler, c’est qu’en dehors des vertus théologales et morales transmises par les sacrements de l’Eglise, qui sont le ciment de l’humanité rachetée par le sang du Christ, les sociétés demeureront dans une obscurité toujours plus épaisse et glisseront vers l’abîme de la barbarie.