Israël : Actes de vandalisme contre des sites chrétiens avant la venue du pape

Source: FSSPX Actualités

Tag en hébreu: « Mort aux Arabes, aux chrétiens et à tous ceux qui haïssent Israël »

Selon le Patriarcat latin (catholique romain) de Jérusalem, cité par une dépêche de l’AFP du 7 mai dernier, l’inscription en hébreu « Mort aux Arabes, aux chrétiens et à tous ceux qui haïssent Israël » a été tracée le 5 mai devant le bureau de l’Assemblée des Evêques à Notre-Dame de Jérusalem. La phrase était surmontée d’une étoile de David.

« Le Centre Notre-Dame est propriété du Saint-Siège et cette provocation arrive deux semaines avant la visite du pape François en Terre Sainte et à Jérusalem », a déploré le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal. « Les évêques sont très préoccupés par le manque de sécurité et par l’absence de réactivité sur la scène politique, et redoutent l’escalade de la violence », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le monastère bénédictin de Tabgha, sur le lac de Tibériade, confié à des bénédictins allemands, a été profané le dimanche 27 avril. D’après une dépêche de l’agence Fides du 29 avril 2014, des jeunes hommes portant des vêtements et des coiffures typiques des juifs orthodoxes ont jeté des pierres contre trois croix. Ils se sont ensuite dirigés vers le couvent des Sœurs bénédictines, déracinant une croix et couvrant de boue un autel en plein air, puis ont tracé sur les bancs et les sièges le signe de l’étoile de David. Les vandales ont également blessé par des jets de pierres une femme qui se trouvait au couvent.

Un communiqué des Ordinaires catholiques de Terre Sainte, cité par Fides, informe que, ce même dimanche 27 avril, une lettre d’intimidation a été envoyée au Vicariat patriarcal de Nazareth. Cette lettre, signée d’un rabbin de la région, intime l’ordre à tous les chrétiens de « quitter la terre d’Israël » s’ils ne veulent pas encourir de « graves représailles ». L’agence Fides rapporte également que, le même jour, la liturgie a été perturbée dans l’église grec-orthodoxe d’Al-Bassah, en Galilée, sans autres précisions.

Une longue série de profanations et d’actes de vandalisme a débuté en février 2012. Selon l’AFP, sous l’appellation du « Prix à payer », des colons juifs extrémistes ont multiplié les agressions contre des monastères, des églises, des cimetières chrétiens ainsi que des mosquées, des Palestiniens, des Arabes israéliens, et même l’armée israélienne, en réaction à des décisions gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts.

(Sources : apic/fides/afp – DICI n°296 du 16/05/14)