Hong Kong : une catholique au pouvoir

Source: FSSPX Actualités

Carrie Lam Cheng Yuet-ngor.

Une femme vient d’être nommée à la tête de l’exécutif de Hong Kong : sa caractéristique est d’être catholique pratiquante, et son atout politique majeur est d’avoir l’aval de Pékin.

A Hong Kong, territoire où les catholiques sont près de 600 000 — ce qui représente 8 % des 7,2 millions d’habitants que compte la Région administrative —, l’Église catholique se signale par son ancrage dans la vie politique locale. En vertu de son engagement dans le secteur éducatif, dans le domaine de la santé et de l’aide sociale, ou encore par son réseau de paroisses, l’Église est une institution qui fait partie à part entière du paysage social de la région. La liberté religieuse est garantie par la « Loi fondamentale », texte qui organise le fonctionnement des institutions depuis le retour du territoire sous le drapeau chinois, en 1997.

Dans ce contexte, il n’est pas surprenant, pour les habitants de Hong Kong, d’entendre leurs dirigeants politiques faire état de leur appartenance religieuse, voire de leur relation personnelle à la croyance religieuse. C’est le cas de celle qui est présentée comme la protégée de Pékin : Carrie Lam Cheng Yuet-ngor, âgée de 60 ans, est connue pour être une catholique pratiquante. Au point qu’en janvier dernier, lorsqu’elle a officialisé sa candidature, elle a affirmé que le seul motif qui la poussait à se présenter était de répondre à un « appel de Dieu ». Le dimanche 26 mars, le Comité électoral a élu cette catholique affichée à la tête de l’exécutif hongkongais par 777 voix sur 1194 votants.

(Source : EDA)