250 élus du sud de la France au pied du Saint-Père

Source: FSSPX Actualités

Des élus de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en 2014 à Rome.

Deux cent cinquante élus de la région française Provence-Alpes-Côte d'Azur vont rencontrer le 12 mars 2018 le pape François à Rome, à l'initiative des évêques de leur province ecclésiastique.

« Voyage des élus à Rome » : c’est le nom du site internet qui permet « aux élus, engagés en politique » de s’inscrire en ligne à l’événement qui doit se dérouler du 11 au 14 mars 2018.

Selon le quotidien La Provence du 22 janvier 2018, l'initiative vient de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France, ainsi que des évêques des diocèses d'Aix, Ajaccio, Avignon, Digne, Fréjus-Toulon, Gap et Nice.

Le but de ces rencontres avec les élus est « d’apporter un éclairage dans la réflexion, des occasions de mieux connaître l’Eglise catholique et des échanges sur l’engagement politique en général ».

Les élus seront « amenés à découvrir le fonctionnement du Vatican en rencontrant différents collaborateurs du Saint-Père, dont la fonction peut intéresser leur mission ».

C'est ainsi qu'ils seront reçus par le président de la Banque du Vatican et l'ambassadeur de France près le Saint-Siège ; le fondateur du mouvement Sant’Egidio, très versé dans les rencontres interreligieuses ainsi que le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux ; le cardinal Calcagno, président de l’Administration du Patrimoine du Siège apostolique et enfin le cardinal Turkson, Préfet du Service pour le Développement humain intégral.

Une audience avec le pape François figure au programme, ainsi que la visite de la Villa Médicis, sur le Mont Pincio, qui est le siège de l'Académie de France à Rome. Au cours de la rencontre avec le pape, Mgr Pontier devrait réitérer son invitation à venir à Marseille en 2018 ou 2019.

On ignore sur quels thèmes porteront les « échanges sur l’engagement politique en général. » Peut-être sera-t-il question des débats de société, des questions bioéthiques, du rôle des chrétiens en politique. Gageons qu'il sera davantage question de liberté de conscience, de liberté religieuse et d'ouverture aux autres, aux migrants et aux pauvres que du règne du Christ-Roi sur les nations, de la France catholique et de l'obligation pour les lois civiles de respecter les commandements de Dieu...