Une ordination de femmes : ce que femme veut, l’Eglise ne veut pas !

Source: FSSPX Actualités

Le 29 juin dernier, à Passau, sept femmes se sont fait conférer une soi-disant ordination sacerdotale par un évêque schismatique.

Anciennes religieuses ou possédant un titre de docteur en théologie (en Allemagne, l’étude de la théologie peut se faire à l’université), elles ont en commun de militer depuis des années en faveur du sacerdoce des femmes. Le Saint-Siège a réagi par un communiqué qui met les sept femmes en demeure de reconnaître la nullité de l’ordre reçu, de se repentir et de demander pardon pour le scandale causé parmi les fidèles.

Les sept femmes n’ont pas tardé à réagir. Le lendemain de la mise en demeure, le 11 juillet, par un message public, elles ont réfuté le terme de “ scandale ” et appellent les autres femmes à la solidarité, faisant preuve d’un féminisme forcené.

L’illusion est toujours la-même : croire que l’Europe maçonnique (et gauchiste) qui se met inexorablement en place pourrait se montrer plus ou moins conciliante avec l’Eglise et sa morale, si un peu d’eau bénite est mêlée au ciment. Cette illusion prend naissance dans les grands textes fondateurs du Concile : Dignitatis humanæ et Gaudium et spes.

Une semaine plus tard, le 3 juillet, ladite Union européenne adoptait au parlement de Strasbourg le rapport sur " la santé et les droits sexuels et reproductifs ", rapport recommandant la légalisation de l’avortement aux Etats membres ainsi qu’aux pays candidats de l’Union européenne, s’opposant ainsi directement au pape dans son combat pour la vie.

Suite à cette affaire, le Vatican émet des regrets profonds : " C’est une sombre période, triste pour cette grande Europe ", commente le cardinal Trujillo, président du Conseil pontifical pour la famille. Mais il est bien évident que les continuelles dérobades des épiscopats européens lors des grands débats nationaux sur ces questions ont fait le lit de l’action destructrice du parlement de Strasbourg.

C’est affirmer de manière équivalente que le Concile Vatican II, comme il l’a d’ailleurs proclamé, s’est ouvert au monde de telle façon qu’il a réussi à assimiler sa culture dans ce qu’elle a de plus profane. Il apparaît que de nombreux clercs ne rêvent que de se voir attribuer une place au banquet mondialiste en échange d’une vague influence éthique.